samedi 25 octobre 2014

✐ Chronique littéraire ✐

NE TIREZ PAS SUR L’OISEAU MOQUEUR

Drame





☛ Auteur: Harper Lee
☛ Edition: Le livre de poche
☛ Format : Poche
☛ Nombre de pages: 447



 Résumé :  Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, a connu un tel succès. Mais comment est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? 








Ce que j'en ai pensé:




Et oui, je me suis enfin mise à lire ce monument incontournable de la littérature américaine !

Je viens à peine de refermer le livre et j’avoue que je ne sais pas vraiment par où commencer.
Cette histoire me semble être un vrai petit bijou notamment grâce au personnage principale et narratrice, cette petite fille dénommée Jean-Louise Finch alias Scout.

Malgré que nous sommes complètement différentes caractériellement parlant, je me suis immédiatement sentie très proche de cette enfant curieusement attachante.

Tout au long du roman nous allons apprendre à connaitre Scout et sa famille en les voyant grandir/vieillir au fil des pages. A travers ses yeux, nous allons surtout découvrir une société américaine des années 30 plus qu’imparfaite qui est d’ailleurs critiquée par les Finch, alors en avance sur son temps. Les valeurs défendues par cette famille nous permettent aussi de nous remettre en question à plusieurs reprises.

De sa petite enfance aux prémices de son adolescence nous allons voir l’univers de Scout évoluer : d’un début maladroit rythmé par l’imaginaire enfantin, elle va petit à petit découvrir le fonctionnement de la vie. La petite fille nous permet alors de découvrir la cruauté et l’égoïsme de certains individus notamment à travers la persécution subite par les gens de couleurs. Le récit est également rythmé de moments de joie qui permettent de nuancer le « coté obscure » de cette société.
J’ai également beaucoup aimé suivre les relations entre tous les personnages, notamment entre scout et son frère qui montrent à quel point la rupture enfance – adolescence peut être forte et rapide tout en perpétuant un certain amour fraternel.

L’univers adulte s’ouvre petit à petit à Scout et son frère, Jem (mais aussi leur ami Dill). Le fait que Scout soit narratrice nous permet, d’une façon assez remarquable, de comprendre tous les questionnements et pensées que peuvent avoir les enfants durant cette période de transformation cruciale.

Je ne vais pas plus rentrer dans le cœur de l’histoire puisque j’ai envie de vous laisser découvrir par vous-même ce trésor littéraire.

L’écriture est très fluide, riche et retranscrit parfaitement toute l’innocence et parfois la révolte de notre personnage principal ce qui en fait une lecture à la fois simple et très agréable. Haper Lee a réussit l’exploit de mêler un univers très enfantin aux drames des adultes tout en restant très crédible et pertinente dans son écriture.

Je ne sais pas trop quoi dire de plus à part que cette lecture a été un gros coup de cœur et je vous encourage donc fortement à vous ruer dessus si ce n’est pas déjà fait.
Je tiens aussi à préciser que je trouve la couverture de cette édition très jolie, qui reflète très bien l’innocence de Scout.






Remarque : Le film adapté de cet ouvrage est Du silence et des ombres   (en noir et blanc). Je vais très certainement le regarder et en faire une critique comparative avec le roman.




Je finirai par une citation, réplique de Jem, qui se trouve page 352 du livre et qui résume parfaitement, selon moi, l’univers de l’histoire :
 « -C’était ce que je pensais moi aussi, finit-il par dire, quand j’avais ton âge. S’il y a qu’une seule sorte de gens, pourquoi n’arrivent-ils pas à s’entendre ? S’ils se ressemblent, pourquoi passent-ils leur temps à se mépriser les uns les autres ? Scout, je crois que je commence à comprendre quelque chose ! Je crois que je commence à comprendre pourquoi Boo Radley est resté enfermé tout ce temps. C’est parce qu’il n’a pas envie de sortir ».



Note Livraddict: 








[J’espère que cette chronique vous aura plu et vous aura donné envie de lire, n'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire: rien ne me ferai plus plaisir. Gros bisous! ]


Clémence.

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Je crois bien que c'est devenu mon livre préféré, j'ai eu envie de le relire à la seconde ou je l'ai fini haha!

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