mercredi 11 mars 2015

✐ Chronique littéraire ✐



La peste

Philosophie


☛ Auteur: Albert Camus
 ☛ Edition: Folio
 ☛ Format : poche
 ☛ Nombre de pages: 279

☛  Résumé : Oran est victime de la peste. Les autorités de la ville décident de fermer ses portes pour éviter la propagation de l’épidémie. Dès lors, la population s’organise pour faire face au fléau, qui de jour en jour prend des proportions monstrueuses. Six personnages vont agir, chacun à leur manière, face à la peste. Le docteur Rieux et Tarrou vont s’investir pleinement dans l’organisation sanitaire de la ville. Rambert, un journaliste de passage à Oran, voudra d’abord quitter la ville par tous les moyens, puis pris de compassion rejoindra Rieux et Tarrou dans leur lutte. Grand, employé à la mairie, participera également à cet effort. Cottard quant à lui profitera de la détresse de la ville pour mettre sur pied un marché noir.rnAprès près de dix mois de quarantaine, la ville d’Oran ouvre à nouveau ses portes. Rieux apprend par télégramme la mort de son épouse, Rambert retrouve la sienne, et Cottard sera arrêté par la police.







Ce que j'en ai pensé:

Alors que je n’avais pas vraiment aimé le premier livre que j’ai lu de cet auteur, L’étranger (ici), je me suis tout de même lancée dans cette lecture, étant tout de même  attirée par cette histoire.
Finalement, je n’ai vraiment pas eu l’impression d’avoir à faire au même auteur ! L’écriture est pour moi radicalement différente, beaucoup plus fluide, jolie et surtout bien plus agréable à lire.
Le récit commence par la présentation de la ville d’Oran, ravagée par un étrange fléau : des centaines et des centaines de rats sont retrouvés morts aux quatre coins de la ville. Puis, s’en suit une mystérieuse fièvre, mortelle pour la plupart de ses victimes, qui commence à inquiéter une grande partie de la population. Le verdict fini par tomber, la peste envahie la ville qui est alors mise en quarantaine.
Dans ce roman, Camus nous fait vivre toute cette malheureuse période de terreur qui s’est brusquement abattue sur Oran. Il nous fait une sorte de chronique, nous racontant divers destins de plusieurs personnages qui sont alors coupés du monde et sous la menace omniprésente de la maladie.

L’histoire en elle-même est plutôt intéressante. Elle est surtout merveilleusement bien racontée, tant au niveau de la narration, de enchaînement des événements qu’au niveau de l’écriture qui se trouve avoir un côté envoûtant.
Outre le récit pur de l’épidémie, l’auteur permet également, grâce à ce tableau, de mener une analyse de l’humain. A travers les réactions des hommes face à cet événement, l’auteur transmet une sorte d’analyse sociétale qui rend la lecture encore plus intéressante.
Les personnages sont très bien travaillés, riches et passionnants. L’histoire est cependant majoritairement centrée sur le genre masculin, ce qui n’a peut-être pas attiré l’attention de tout le monde. Personnellement, je trouve que quelques filles n’auraient pu que renforcer l’intérêt du récit.

Durant la lecture, je ne suis pas vraiment rentrée dans l’histoire. J’ai plutôt vécu tout cela d’un point de vue extérieur, sans trop m’impliquer dans le récit. Je ne sais pas si cela relève d’une volonté de l’auteur ou s’il s’agit uniquement de moi, mais cela ne m’a pas vraiment dérangé. Comme pour la présence féminine, la lecture aurait sans doute été encore plus passionnante si je m’étais mieux impliquée dans l’histoire.

Outre cela, La peste reste un magnifique roman, rempli à la fois de malheur et d’espoir qui vous fera réfléchir sur vous même et vous donnera également quelques leçons de vie.

Ce roman a donc été une agréable surprise. Pouvant paraître ennuyant aux premiers abords, le récit se révèle en fait fascinant.
Cette œuvre m’a totalement fait changer l’avis que je m’étais fait de Camus après avoir lu L’étranger.
Je ne peux alors que vous la conseiller.





 Note Livraddict:




[J’espère que cette chronique vous aura plu et vous aura donné envie de lire, n'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire: rien ne me ferai plus plaisir. Gros bisous!]


Clémence.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire